Pourquoi recycler?Le recyclage des lampes, des ballasts, des piles, des déchets électroniques et des déchets mercuriels permet de transformer des matières mises au rebut en ressources utiles. Le recyclage des déchets universels permet de préserver nos ressources naturelles, de réaliser des économies, de créer de l'emploi, de ménager les sites d'enfouissement, de diminuer les dommages causés à l'environnement, de protéger la santé et de réduire la consommation d'énergie, d'où la philosophie et signature de Veolia : Transformer les déchets en ressources. La Terre se trouve placée devant deux phénomènes : la quantité de plus en plus grande de déchets produits par l'activité humaine et la rareté ou l'épuisement de plus en plus marqué des ressources naturelles. Dans un tel contexte, plutôt que de trouver de nouvelles façons de s'en départir, il devient donc primordial de privilégier le recyclage et la réutilisation des déchets et de miser sur leur transformation afin de redresser la rareté des ressources et d'assurer la croissance de la planète tout en préservant son équilibre naturel. Dans certains États, les lois prévoient des solutions de rechange à l'élimination des déchets dangereux, comme le traitement, l'incinération ou l'élimination dans des décharges autorisées, mais aucune de ces options n'est aussi avantageuse pour l'environnement que le recyclage. Le recyclage des déchets universels protège l'environnement des risques environnementaux suivantsLes lampes, les piles, les ballasts et le matériel informatique et électronique contiennent habituellement du mercure, du plomb et d'autres métaux lourds, de même que des biphényles polychlorés (BPC) ou d'autres produits nocifs, tous jugés toxiques et dangereux pour la santé et l'environnement. Le gouvernement fédéral et l'ensemble des 50 États ont édicté des statuts et des règlements portant sur le recyclage de ces matières, dont le non-respect peut mettre en danger la santé publique, la vôtre et celle de vos employés. MercureLe mercure est habituellement utilisé dans la fabrication de lampes fluorescentes, d'appareils électriques, d'instruments de précision et d'équipement médical et jumelé à d'autres éléments pour former des composés pour applications industrielles. Malgré son usage répandu, le mercure est une matière dangereuse qui nécessite des méthodes de retrait et d'élimination appropriées pour éviter de contaminer les cours d'eau et l'eau potable et, par le fait même, d'accroître les risques pour l'environnement et la santé. L'exposition au mercure et la contamination par le mercure peuvent entraîner des maladies cardiovasculaires, de la déficience intellectuelle et des troubles neurologiques. PlombUtilisé pendant des années dans la fabrication de différents produits, le plomb est un métal très toxique que l'on retrouve dans les objets qui nous entourent (p. ex. des écrans cathodiques), à l'intérieur comme à l'extérieur de nos maisons. Le plomb peut avoir toutes sortes d'effets sur la santé, notamment des problèmes comportementaux, des troubles d'apprentissage et des crises d'épilepsie, et peut même entraîner la mort. Les jeunes enfants, en pleine croissance, sont particulièrement à risques. BPCsLes biphényles polychlorés ou BPC, traditionnellement utilisés dans des applications électriques, se retrouvent notamment dans des composantes telles que transformateurs, ballasts, condensateurs, disjoncteurs, interrupteurs, traversées et câbles. Comme ils résistent à des températures exceptionnellement élevées, on en a aussi fait grand usage par le passé comme isolant. Préoccupé par la toxicité et par la persistance des BPC dans l'environnement, le Congrès américain a édicté, en 1976, la Toxic Substances Control Act (TSCA), une loi réglementant les substances toxiques et interdisant, entre autres, la fabrication, le traitement et la distribution commerciales des BPC, dont les effets néfastes sur la santé sont aujourd'hui bien connus. Des études ont en effet démontré que les BPC contribuent au développement de cancers, de problèmes de santé graves et d'autres effets chez les animaux, notamment sur les systèmes immunitaire, reproducteur, nerveux et endocrinien. Chez les humains, les études ont prouvé leur potentiel cancérogène et leurs effets non cancérogènes. |